Discussion

L'interpolation d'images de références en fonction du point de vue appliqué à une scène virtuelle vue de près donne de bons résultats visuels quand les effets de parallaxe sont faibles, c'est à dire soit :

Originellement, cette technique a été appliquée sur des modèles réels pour lesquels les points de vue étaient des photographies, où les effets de flou sont moins apparents (car les photographies sont plus bruitées que nos images de synthèse). Ceci nécessitait des conditions d'éclairement particulières pour éviter les reflets spéculaires dans les images. De plus, le maillage simplifié de la scène devait être reconstruit à la main. Bien que nous n'ayons plus ces restrictions, la taille mémoire nécessaire au stockage des points de vues est bien trop importante pour être utilisable en l'état : si l'on a peu de points de vue de référence, ceux-ci doivent être éloignés pour couvrir l'intégralité de la scène, et les effets de ghosting et de flou dégradent énormément le résultat. Bien sûr, plus on éloigne l'objet de l'observateur, moins ces effets deviennent visibles, mais moins la méthode a d'intérêt. Les artéfacts de ghosting, directement dérivés des effets de parallaxe, sont impossible a résoudre de cette façon, c'est à dire par une interpolation brute des images de référence. Pour autant, le principal avantage de cette technique est d'accélérer énormément la vitesse de rendu, qui n'est quasiment plus liée à la complexité de la scène. De plus, il est toujours possible d'utiliser des modèles au relief peu prononcé afin de minimiser les effets de parallaxe.

Porquet Damien 2005-03-02